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18 juin

2020

Le Working Holiday Visa « Voyager et Travailler en Australie… » Infos pour ceux qui l’OZ encore !

Par Valerie Australie, Océanie, Travailler dans le pays 2 Comments

whv

WHV (Working Holiday Visa), VVT (Visa Vacances Travail), PVT (Programme Vacances Travail/Permis Vacances Travail), ou encore WHP (Working Holiday Program)… De multiples appellations pour décrire ce type de visa. Un visa qui s’adresse aux jeunes entre 18 et 30 ans (selon les pays) et qui leur permet de voyager et travailler un an dans le pays choisit.

(La France a signé les accords avec six pays, l’Australie, l’Argentine, le Canada,la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle Zélande.) Un programme plutôt alléchant, non ?

Nombreuses sont les émissions télévisées qui nous présentent le WHV en Australie comme le nouveau far west  pour les jeunes français. On entend souvent parler du nouvel Eldorado… Nous connaissons tous quelqu’un dans notre entourage qui est parti en visa vacances-travail en Australie et qui en est revenu comblé, ravi. Mais ça c’était avant, non ? Qu’en est-il vraiment aujourd’hui sur le terrain ? La situation semble avoir quelque peu changée depuis 2005  (l’année d’arrivée des premiers backpackers). Nous sommes donc partis se mettre la tête à l’envers (hémisphère sud oblige) afin de mieux comprendre l’envers du décor de ce nouveau far west australien.

Si toi aussi tu souhaites partir en Australie voici ce que tu dois faire :

Pour faire ta demande en ligne, rien de plus simple :

Connecte-toi sur le site du gouvernement australien, rempli le formulaire en ligne (en anglais) et il ne te restera plus qu’à régler la somme de $AU 360 (soit 295 €, à vérifier sur XE). Sache que depuis le 1er janvier 2013 le coût du visa a augmenté de 28%, passant de $AU 280 à $AU360. Jusqu’ici rien de bien compliqué.

Une fois mon whv en poche quelles sont les premières démarches que je dois effectuer avant mon grand départ ?

- Améliorer ton niveau d’anglais avant d’arriver sur le territoire. Il ne faut pas se leurrer, arriver avec un niveau « zéro » ne sert strictement à rien. D’une part tu n’arriveras pas à t’intégrer dans le pays, tu auras beaucoup de difficultés dans tes démarches administratives, pour trouver du travail et tu chercheras à tout prix à rencontrer français ou francophones pour communiquer.

- Faire ta demande de permis international, car il n’est pas impossible que tu achètes ou loues un véhicule durant ton séjour en Australie

- Prévoir suffisamment d’argent et budgétiser ton séjour. Si tu prévois de rester un an en Australie, cela se calcule.  Ne compte pas seulement sur l’argent que tu imagines gagner en effectuant des petits boulots. Sache, à titre d’info, que pour faire le tour de l’Australie en véhicule il te faudra compter environ 5000 dollars de carburant. N’oublies pas également que de plus en plus, les jeunes arrivent sans le sous et se retrouve à faire ce qu’on surnomme le « French Shopping »…. Petit article à ce sujet.

Ok je prends tout ça bien en note et me prépare suffisamment en amont pour ce voyage. Une fois le pied posé en Australie, quelles seront mes premières démarches ?

Une fois sur place, tu devras :

- Effectuer ta demande de TFN (Tax File Number) indispensable pour travailler.

Pour cela rendez-vous sur le site du gouvernement. Rempli le formulaire en ligne et tu recevras dans les deux semaines suivantes par courrier ton unique numéro TFN, ce dernier t’identifiera auprès des services des impôts et c’est encore ce même numéro que tu devras fournir à tes futurs employeurs

- Ouvrir un compte bancaire australien. Tu auras un large choix qui s’offre à toi. La Westpac (Westpac est la première banque d'Australie avec une gamme de forfaits financiers innovants pour répondre à vos besoins bancaires personnels, professionnels ou d'entreprise.), l’ANZ, la Commonwealth Bank, l’HSBC et bien d’autres… A toi d’aller les voir et de faire ton comparatif selon tes propres critères.

- Bien souvent que ce soit pour recevoir ton TFN ou les papiers de la banque tu auras besoin d’une adresse postale. Oui, mais tu n’en as pas puisque tu es sur les routes par exemple… pas de panique il existe ce que l’on appelle la poste restante, en fait il s’agit d’un service gratuit délivré par les bureaux de poste de toutes les villes. Très simple, il te suffiras de donner à ton correspondant ton adresse. Par exemple :

Prénom Nom c/o Poste restante GPO, Sydney NSW 2000 Australia

Ensuite tu te rends à cette fameuse poste avec ton passeport afin de récupérer ton courrier (ils le conservent pendant une durée d’un mois et tu pourras même le faire suivre si tu changes de ville.)

Ok une fois que je sais tout cela, je peux enfin me lancer dans la grande aventure alors ?

Oui, maintenant à toi de vivre ta propre expérience mais avant je vais te conter celle que l’on vit actuellement. Fraîchement arrivés mi-avril 2013 à Sydney, Gary et moi trouvons rapidement notre véhicule.

En nous informant nous apprenons que pour pouvoir renouveler son visa d’une année supplémentaire il suffit de travailler 88 jours dans le domaine agricole. Le Queensland a l’air d’être le grenier de l’Australie lorsque l’on feuillette le Harvest Guide (un annuaire  sous forme de calendrier qui liste les récoltes en fonction des régions et des fruits/légumes) . Alors nous décidons de mettre les voiles sur Gayndah (la ville la plus ancienne de cet Etat et qui doit maintenant sa réputation au picking d’agrumes).

Sous les conseils d’anciens backpackers (venus ici dans les débuts du visa), nous nous rendons directement au camping Riverview, tenue par Stacey et son mari. Se rappelant de nos amis venus ici dans le passé elle nous trouve une place dans une ferme dans l’heure qui suit (merci Fred et Elodie).  Nous commencerons notre premier boulot dès le lendemain matin. Mais malheureusement pour nous, nous arrivons deux semaines après le début de la saison et nous ne tombons pas dans la meilleure ferme. Nous réussissons à travailler tout de même deux semaines.

Nous continuons la route en direction de Cairns en longeant la côte en espérant continuer de cumuler nos « heures agricoles », mais ce sera sans succès. Nous décidons de faire la tournée des fermes dans chaque ville et village que nous traversons et nous essuyons des refus successifs suivis d’une phrase de la part des agriculteurs qui nous font comprendre qu’ils « travaillent avec les auberges de jeunesse » . Mais que cela signifie-t-il ? C’est en se rendant dans les campings et auberges de jeunesse que nous comprenons vite le système mafieux mis en place. En réalité, ces derniers jouent le rôle de contracteurs pour les fermiers du coin et touchent donc une commission sur chaque travailleur trouvé, jusqu’ici c’est un système comme un autre. Mais là où cela devient critiquable c’est lorsque que l’auberge vous oblige à payer une semaine d’avance ou bien même de vous forcer à rester chez eux le temps que vous travaillez.

Nous ne perdons pas espoir et continuons notre route jusqu’à Cairns où là aussi nous avons passé des journées entières à déposer des cv dans tous les hôtels et bar de la région, toujours sans succès. Nous avons même fait des jours d’essai (non payés) des samedis soir sans jamais être rappelés…

A ce jour, nous faisons le constat que le Queensland est complètement saturé et qu’il ne sera pas commode de trouver du travail. Il y a énormément de backpackers, tous en quête de travail, n’importe lequel soit-il. Nous décidons désormais de pratiquer plutôt la partie « Vacances » de notre visa « Vacances-Travail». Nous quittons Cairns et nous nous enfonçons tout doucement dans le désert austalien… direction la terre rouge du nord du pays, avec pour port d’arrivée : Darwin. To be continued

***

En tous cas il ne faut pas venir dans l’idée que l’on va gagner beaucoup d’argent. L’argent que vous gagnerez ici vous servira à voyager dans le pays, enfin je crois que c’est d’ailleurs là le principe même de ce visa. Ensuite n’oubliez jamais que vous êtes et que vous resterez principalement de la main d’œuvre pour les boulots que les australiens ne veulent pas faire. Mais là aussi je crois que ça me rappelle quelques histoires en Europe, non ?

Au début de l’année le président de la Commission de tourisme australienne qui réfléchissait à une extension du visa à deux ans, et autre modification déclarait que :

« Ces détenteurs du visa vacances travail sont fiables, éduqués et intelligents. Ils travaillent durs et dépensent beaucoup d’argent en voyageant. Plus nous pouvons les faire venir et rester longtemps, mieux ce sera »

et que « Ils font des lits, balayent et réalisent des milliers de travaux que les jeunes australiens ne veulent pas faire »

mais encore que « Sans les étudiants sud-coréens qui ramassent des bananes à Tully, il n’y aurait pas de fruits dans l’assiette à la maison. » .

Il est bon de garder ça en tête et d’être conscient de cela avant de venir avec des rêves plein la tête. Finalement on apprend dernièrement que la proposition n’a pas été adoptée quant à ces dernières modifications. (sources)

Cet article reste une expérience et une opinion personnelle, tout le monde pourra bien évidement conter son aventure autrement. Tout dépend ce sur quoi on veut mettre l’accent, vers où vont nos priorités et nos centres d’intérêts. Le principal, je pense, est de s’informer un maximum sur un pays avant de s’y rendre, surtout si l’on compte y rester un an ou plus.

Pour nous, même si le début du voyage a été bercé par une légère désillusion, il reste et continu d’être magique, les paysages sont superbes et le contact avec les gens est très chaleureux. Un pays humainement, très accueillant.

 

Comment j'ai déménagé en Australie avec seulement deux ans d'expérience dans le domaine du développement ?

L'émigration informatique, Une carrière dans l'industrie informatique
Suite des publications de la rubrique "expérience personnelle". Aujourd'hui, Igor Nikitin, développeur iOS, qui a déménagé à Sydney il y a deux ans, nous fait part de son expérience dans la recherche d'un emploi, de son installation dans son nouveau lieu de vie et de ses impressions sur la vie en Australie. Nous lui passons le mot !

Bonjour à tous, je m'appelle Igor et je vis à Sydney depuis quelques années maintenant. Je travaille comme ingénieur pour une entreprise locale. Aujourd'hui, je vais vous expliquer comment j'ai pu passer du début de ma carrière à une relocalisation à l'autre bout du monde en seulement deux ans. Allons-y !

Comment tout a commencé

Lors de ma deuxième année d'université à Yaroslavl, j'ai envisagé de faire carrière dans l'informatique. Au début, bien sûr, j'ai commencé à chercher des emplois en freelance, mais en général, l'idée de vivre et de travailler à l'étranger était dans mon esprit dès le début. Il est clair que pour ce faire, je devais atteindre un certain niveau. Peu importe la destination, je voulais simplement que ce soit un pays anglophone pour pouvoir améliorer mes compétences linguistiques.

Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai déménagé à Moscou et j'ai commencé à travailler en tant que développeur iOS. J'ai donc travaillé dans deux entreprises, mais j'ai commencé à envoyer mon CV à diverses entreprises étrangères - j'ai utilisé LinkedIn. Bien sûr, tout de suite, personne ne m'a fait d'offre, mais de cette façon, j'ai pu au moins pratiquer et comprendre le processus, surmonter un peu la peur de parler en anglais.

À l'époque, je recherchais des emplois sur différents sites. Aujourd'hui, je suis abonné au robot g-mate (@g_jobbot), qui collecte les offres d'emploi en fonction de mon profil et les envoie directement sur Telegram. Y compris les postes dont j'ai besoin, notamment en Australie.

 

Lorsque j'avais environ deux ans d'expérience dans le domaine du développement, un responsable des RH de mon entreprise actuelle m'a envoyé un courriel pour me proposer un entretien. Il s'est avéré que lors de l'un des envois de CV après l'université, je leur avais déjà écrit moi-même, je suis resté dans la base de données et j'ai été contacté.

Il est intéressant de noter que la procédure d'entretien était très différente de celle à laquelle j'étais habitué à Moscou. Les enquêteurs russes s'intéressaient surtout à la façon dont tout fonctionne sous le capot, ils étaient intéressés par la résolution de problèmes algorithmiques (un peu comme les entretiens avec les FAANG). Au contraire, ils s'intéressaient à la façon dont vous pouviez écrire du code avec un autre développeur, à la façon dont vous vous intégriez dans la culture de l'entreprise. Ne comptant vraiment sur rien, j'ai finalement franchi toutes les étapes de l'entretien et obtenu une offre.

C'était un peu surréaliste - d'abord, je n'avais pas prévu de partir si brusquement, et ensuite, si loin. Mais finalement, je n'y ai pas trop pensé, cette nouvelle expérience allait être très intéressante. Au final, il m'a fallu environ deux ans entre mon premier emploi de développeur et l'obtention d'une offre dans une entreprise australienne.

Ce à quoi il faut se préparer lors d'une relocalisation

Le processus de relocalisation des étrangers dans l'entreprise est bien établi - il y a des personnes spéciales qui aident avec la paperasserie, le transport des affaires, l'installation sur place. Il n'y avait que peu de choses que je devais faire :

- Confirmez l'expérience professionnelle avec des références - pour obtenir un visa de travail, il suffit qu'elle soit d'au moins deux ans.
- Passez un examen IELTS et obtenez un certificat. Vous devez obtenir au moins 5 points dans chacune des sections suivantes : écoute, lecture, écriture et expression orale. Pour être honnête, je ne me suis pas beaucoup préparé, je ne m'attendais pas à - ce que ce soit le cas, mais je l'ai passé avec une note satisfaisante.
- Je passerai une visite médicale pour m'assurer que je n'ai pas de maladie particulière ou contagieuse.
- Fournir des preuves du casier judiciaire - il est clair que les Australiens veulent laisser entrer dans le pays en premier lieu des personnes qui n'ont pas été impliquées dans quoi que ce soit de criminel.
- Délivrer une assurance médicale. Il est possible de le faire en ligne, mais vous devrez faire le gros du travail vous-même. L'assurance devrait alors payer des frais mensuels, et en Australie, les médicaments sont chers - 70 $/mois est la police la moins chère et presque inutile.

J'ai envoyé un paquet de documents et tout s'est passé sans que je sois impliqué. Après avoir envoyé le paquet final de documents préparés, j'ai reçu un visa de travail pour quatre ans en une semaine environ. 

Dans un nouvel endroit : location, météo et décalage horaire

 

À l'arrivée, deux options s'offrent à vous : louer un appartement sur Airbnb ou louer un hôtel. Un appartement revient moins cher, alors je me suis réservé un appartement non loin du travail pendant que j'étais encore à Moscou. J'avais droit à une certaine prime de déménagement, que j'ai utilisée pour compenser ces coûts.

La location d'un appartement permanent, en revanche, n'est pas si facile. Tout d'abord, vous avez besoin d'un agent immobilier. C'est lui qui aidera à réserver la vue de l'appartement (à récupérer sur l'un des panneaux locaux (un, deux - les annonces sont souvent répétées, mais il vaut mieux étudier les deux). Deuxièmement, si les résultats de la visite vous plaisent, il faudra remplir ce questionnaire assez volumineux, qui devra préciser tout ce qui le concerne, y compris le salaire, l'expérience professionnelle, etc. Troisièmement, le retour d'information idéal du locataire précédent - ici, j'ai préparé et demandé au type à Moscou, qui a loué un appartement, d'écrire dans un anglais approximatif, à quel point tout allait bien, tous les paiements étaient à temps, etc.

Tous ces mouvements corporels sont nécessaires pour obtenir un maximum de points à la fin du questionnaire. Si vous n'avez pas au moins 100 points, la candidature ne sera même pas prise en compte. Ensuite, ils font souvent une vérification des antécédents - ils vérifient dans la base de données les différents délits. Si le propriétaire aime l'aspect de la propriété, il est alors temps de signer un contrat. La durée peut être de 6 ou 12 mois - un an est préférable.

Ensuite, la première chose à faire - est de verser une caution, qui équivaut généralement à 4 semaines de loyer + payer 1 à 2 semaines du bail lui-même. En général, les appartements sont proposés non meublés, il est donc conseillé d'apporter tout ce dont vous pourriez avoir besoin. La caution sera restituée à l'expiration du contrat. Si des dommages ou des problèmes sont constatés lors de l'inspection finale, le coût des réparations sera déduit de la caution.

L'immobilier à Sydney est cher, je loue actuellement un appartement d'une chambre à coucher pour 500 dollars locaux par semaine (~360 dollars américains). Parmi mes collègues de travail, ceux qui louent des "une chambre" paient à peu près le même prix, le nombre de pièces et la superficie ayant une incidence. Dans mon cas, le bureau était à environ 30 minutes de marche, mais je me déplaçais à vélo, mais c'était avant la pandémie - maintenant nous travaillons tous à distance.

J'ai quitté la Russie par avion en novembre - le temps était déjà assez mauvais. En conséquence, j'étais chaudement habillé. À Sydney, notre fin d'automne correspond à la fin du printemps, et l'été commence en décembre. En conséquence - une chaleur sauvage, qui m'a vraiment surpris en quittant l'aéroport. Je n'avais pas vraiment conscience d'une telle différence de saisons, j'ai failli mourir de chaud en sortant de l'aéroport, et il faisait déjà nuit.

Je m'étais également rendu en Californie une fois auparavant et tout me semblait visuellement très similaire. Maisons à un étage, clôtures, feux de circulation et passages pour piétons, l'atmosphère rappelait celle des États-Unis.

Et l'une des principales premières impressions a été l'énorme décalage horaire. J'avais prévu de me reposer un jour après le vol et de me promener en ville, mais en conséquence, les premiers jours, je n'ai pu que dormir, au maximum une fois au salon Vodafone pour acheter une carte SIM locale - le contrat pour 12 mois, fixe 60 $ / mois. Cela aurait été complètement triste sans internet.

En quoi le processus de travail est-il différent

L'embarquement dans l'entreprise est suffisamment réfléchi. Tout d'abord, vous n'êtes pas le seul à être nouveau ici. Il y a des jours spéciaux au milieu de la semaine où un groupe de recrues arrive en même temps. On leur fait visiter le bureau et on leur remet les derniers documents. Mon premier vrai jour de travail n'a eu lieu que le quatrième jour après ma première visite au bureau - très pratique, étant donné que les effets du décalage horaire se faisaient encore sentir. 

Au cours des deux premières semaines, nous avons fait connaissance avec nos collègues en groupes, écouté diverses présentations, suivi des sessions de formation, installé nos ordinateurs, etc. Une partie importante de l'intégration consiste à apprendre à connaître les mentors des autres employés. Ils aident les nouveaux arrivants à s'habituer pendant les six premiers mois. Le mentor donne des tâches, vous présente à l'équipe, évalue vos progrès et vous donne du feedback.

Tout est très convivial, l'environnement est assez informel, même le mentor n'est pas officiellement votre patron. Notre entreprise a une hiérarchie plate sans hiérarchie verticale patron-subordonné. Tout cela fonctionne très bien pour créer un environnement frais.

Bien sûr, j'étais encore un peu nerveux au début - la période de probation est de six mois, si vous ne la passez pas, vous devez quitter le pays. Bien que le visa prévoie une période de 60 jours pour trouver un nouvel employeur, je ne voulais pas me retrouver dans une situation aussi stressante à l'autre bout du monde. Mais finalement, tout s'est bien passé.

En termes d'impressions principales de l'approche du travail, les locaux sont très précieux ce qu'on appelle l'équilibre travail/vie privée. Pour commencer, même une semaine de travail officielle ne dure pas 40 heures, comme ailleurs, mais 38 (c'est la loi). On dirait qu'il n'y a que deux heures de différence, mais en fait, c'est perceptible.

Tout le monde travaille bien ici, mais la culture des heures supplémentaires n'est pas si forte. L'approche selon laquelle il s'agit d'une partie importante de l'éthique du travail n'est pas présente ici. En Russie, dans les entreprises où je travaillais, tout était présent. Mais en Australie, ce n'est pas le cas. Vous vous asseyez jusqu'à 17 heures, vous vous levez et vous partez. À 17 h 30, dans la rue du quartier des bureaux, il y a déjà une file d'attente dans les bars et les cafés, les gens discutent activement et se promènent.

Bien sûr, si c'est nécessaire pour les affaires - par exemple, quelque chose s'est soudainement brisé, personne ne refusera de s'engager dans un problème. Mais ils sont payés pour ce temps. Dans notre entreprise, il y a même des ingénieurs spéciaux qui ont des salaires plus élevés parce que leur rôle implique un niveau spécial de disponibilité - c'est-à-dire qu'ils peuvent se réveiller la nuit si nécessaire (on appelle cela l'astreinte).

Où vous pouvez travailler, salaires et impôts

En laissant de côté mon expérience, pour parler de l'informatique en Australie en général, il y a beaucoup d'emplois. Il y a des bureaux de Facebook, Google, Amazon et Microsoft dans le pays. Sans oublier Atlassian, qui recrute aussi activement des étrangers, ainsi que les startups locales, en pleine croissance. La plupart des postes vacants sont concentrés à Sydney, mais vous pouvez également trouver quelque chose dans la ville voisine de Melbourne, même si le choix n'y est plus aussi vaste. Dans d'autres villes, les chances de trouver quelque chose d'intéressant sont encore plus réduites.

Les salaires des informaticiens australiens ne sont pas aussi élevés qu'aux États-Unis. Le salaire standard d'un ingénieur logiciel se situe entre 100 000 et 110 000 dollars. Les développeurs seniors sont mieux payés.

Lorsque l'on parle de salaires, il est important d'avoir une idée des impôts également, et ils sont progressifs et assez élevés ici. Il existe un bon site qui permet de calculer le revenu net après déductions.

En plus des impôts, vous devez payer la pension de retraite, qui représente environ 9,5 % du revenu. Si la pension de retraite ne figure pas dans l'offre d'emploi, vous devez vérifier si l'entreprise la prend en charge. Dans le cas contraire, ce pourcentage sera déduit de votre salaire.

Coût de la vie

L'Australie est sensiblement plus chère que la Russie, et Sydney est plus chère que Moscou. Oui, il y a des produits pour lesquels les prix sont comparables - par exemple, le lait, certains fruits, mais en général, les prix pour tout ici sont plus élevés. Je ne cuisine pas et j'achète soit des plats cuisinés, soit des produits que je peux mettre au micro-ondes sans m'en soucier. Cela revient à environ 100 à 150 dollars par semaine.

Les deux plus grandes chaînes de supermarchés locales sont Woolworths et Coles. Ils ont généralement tout ce dont vous avez besoin et les prix sont à peu près les mêmes (les Coles sont parfois plus chers). Il convient également de mentionner Aldi, le troisième plus grand et le moins cher. Je vais généralement chez Woolworths pour la nourriture - prix normaux, produits de bonne qualité, ces magasins sont partout. Si vous êtes trop paresseux pour vous déplacer vous-même, vous pouvez commander une livraison en ligne, ou faire vos achats en ligne et venir les chercher au magasin le plus proche lorsque tout ce que vous avez commandé y est livré.

La deuxième option que j'utilise est Amazon. Ils ne vendent pas de pommes de terre là-bas, mais vous pouvez commander des paquets de nourriture comme des pâtes, du riz, des biscuits, du coca et d'autres choses sans aucun problème. Et si vous avez le service Prime, ils vous livreront la plupart de ces produits gratuitement. Si vous commandez Uber Eats, alors une commande coûte environ 20 à 30 dollars pour une personne - à peu près le même prix qu'au café. Dans un restaurant, l'addition standard est d'environ 40 $, mais, bien sûr, cela dépend de l'établissement, et de ce que vous commandez.

Pour ceux qui aiment le café, un grand mug coûtera 4,50 $. Et le café ici est très savoureux et ils en sont fiers pour une raison et Starbucks n'est pas particulièrement populaire.

Conclusion : Loisirs et impressions générales

Je passe plus de temps en ville - il y a un tas d'endroits intéressants, l'Opéra de Sydney, les espaces publics.

Beaucoup de plages, du surf, de la plongée - tout est à un niveau élevé. Il y a beaucoup de gens ici, mais beaucoup de gens ont tendance à aller partout 

En général, la nature ici est excellente, beaucoup de parcs nationaux. Si vous avez une voiture, ce n'est pas un problème pour vous rendre dans ces lieux d'intérêt.

2 COMMENTAIRES

  • Tatiana

    18 juin 2013 Reply

    Hey hey,

    Nous avons passé un an en Australie avec mon copain (4 mois à bosser à Sydney et 3 mois à Orange NSW). Nous avons après ces 7 mois de taf fait le tour de l’Australie. Il semblerait qu’il y ait bcp plus de boulot en WA, notamment dans certaines road house perdues, sur les stations …

    Bon courage

    • Valerie

      18 juin 2013 Reply

      Merci Tatiana pour tes conseils. C’est justement vers les états du Western Australia puis du New South Wales que l’on se dirigera après avoir sillonner le Northem Territory que l’on visite en ce moment même…

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