Loin des steppes, des chevaux sauvages et des yourtes nomades, la capitale mongole n’a rien d’un « beau mirage » à première vue… Victime d’une exode rurale intense, Oulan-Bator accueille chaque jour de nouveaux nomades n’ayant plus les moyens de continuer leur élevage.

Ici, les buildings, les banlieues dortoirs et les immenses quartiers de yourtes ont poussé un peu anarchiquement.

Après plusieurs repérages sur des blogs, nous avons compris qu’Oulan-Bator était aussi la ville des pickpockets. Beaucoup racontaient leurs déboires plus ou moins rocambolesques.

Et nous arrivons, chargées comme des « mulettes » à la station de bus la plus excentrée de la ville (longue histoire que nous racontons dans notre précédent post). Il fait nuit noire, on n’est pas rassurées… Nous sommes heureusement accueillies par Bilegt, qui tient une Guest House bien connue des français (voir toutes les infos dans l’encart ci-dessous). Bilegt, anciennement médecin avec une tendance au protectionnisme, chouchoute bien ses hôtes et nous avons fortement apprécié son accueil chaleureux. Elle et Mejet, son mari, proposent des séjours dans des familles nomades pour 8€/jour tout compris.

Durant notre 1ère journée, nous avons :

- Visité le Monastère de Gandantegchinle

- Déjeuné au BD’s restaurant, où l’on choisit viandes, légumes, féculents et sauces, le tout cuit ensuite devant nos yeux, petit spectacle en prime.

- Acheté un porte-monnaie dans la boutique de commerce équitable Maria & Martha.

- Marché sur la place Sukhbaatar où trône le majestueux Gengis Khan.

- Encouragé les lutteurs mongoles au Cirque d’Etat (tous les dimanches dès 14h)

- Diné au délicieux Luna Blanca, petit restaurant végétarien, pas très mongole certes, mais vraiment excellent et très peu cher.

Et puis nous sommes rentrées dès la nuit tombée, sur les conseils de Bilegt. Pour un aperçu visuel, cliquez sur « Play » !

 

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